Elles prolifèrent et touchent tout le monde partout en France, aussi bien les habitations privées, les hôtels, les cinémas… que les logements sociaux qui n’y échappent pas ! La RIVP a entamé de nombreuses actions pour limiter au maximum le phénomène.
Un dispositif de communication complet
Conscient des enjeux et des risques, la RIVP met en place un kit de communication à destination des locataires et des gardiens.
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Un guide pratique à l’attention des gardiens qui rappelle les bonnes pratiques, les premières mesures et actions à mettre en œuvre : Que faire ? Qui contacter ? Comment communiquer avec les locataires ? Il sera diffusé prochainement à tous les gardiens, RTS et responsables d’agence.
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Une affiche pour les résidences touchées afin d’endiguer rapidement le phénomène. L’objectif est de faire prendre conscience aux locataires de la nécessité de signaler rapidement toute infestation.
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Une double page a aussi été intégrée dans le guide de bienvenue pour sensibiliser les nouveaux locataires au phénomène et rappeler les bonnes pratiques.
Un tutoriel vidéo à destination des locataires, est actuellement en cours de réalisation. Coproduit avec Paris Habitat et Elogie-Siemp, il sera disponible avant l’été. -
En parallèle, la direction des ressources humaines travaille sur un nouveau document e-learning qui sera prochainement disponible sur Isidoor.
Qui paie ? un accord de patrimoine définit la répartition
La RIVP prend en charge 60 % des frais liés aux diagnostics et aux traitements contre les punaises de lit. Sur le principe de l’assurance, les 40% restants sont répartis sur tout le patrimoine sous la forme d’un forfait de 2,5 à 4 euros par logement et par an. Ainsi, en cas de traitement contre les punaises de lit, les locataires n’ont aucune dépense supplémentaire. Cet accord a fait l’objet de la signature d’un accord de patrimoine le 14 mai 2019 avec les représentants des locataires.
Une expérimentation scientifique avec le CSTB
Les équipes de la RIVP sont également impliquées dans le domaine de la recherche scientifique. En partenariat avec le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) et l’Aorif (Association organisme de logement social région Ile-de-France), sept bailleurs sociaux franciliens (RIVP, I3F, Paris Habitat, CDC habitat (ex-Osica), Espacil habitat, Seine-Saint-Denis habitat et Elogie-Siemp) ont décidé de travailler sur un dispositif permettant de déterminer le taux d’infestation.
« le taux d’infestation des punaises de lit d’une pièce en fonction du niveau de concentration des phéromones dégagées. L’objectif est de se doter à terme d’un petit appareil, comme un test d’alcoolémie, qui permette de réaliser un prélèvement d’air, d’avoir un résultat instantané et ainsi d’adapter le traitement pour une meilleure efficacité. » Badr Rharbi, responsable de la stratégie patrimoniale à la direction technique.
L’expérimentation actuellement en cours doit se terminer en 2020. Retrouver ici l’article du Parisien.
Des tentes chauffées testées
Enfin, toujours dans un esprit d’innovation, la RIVP teste actuellement un nouveau type d’installation, la tente chauffée. L’intérieur de cette dernière, sous laquelle on peut installer des vêtements mais aussi du mobilier, est chauffée à 56 degrés pendant une heure grâce à un générateur, ce qui tue les punaises de lit. Un premier test a été mené mercredi 5 juin dans le 18e arrondissement.