Lundi 5 octobre au soir, David Belliard, président de la RIVP, Ariel Weil, maire de Paris Centre Jean-Luc Romero, adjoint à la maire de Paris en charge des droits humains, de l’intégration et de la lutte contre les discriminations, Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris en charge du logement, de l’hébergement d’urgence et de la protection des réfugiés et Serge Contat ont inauguré un nouveau modèle d’habitat et de colocation solidaire.

Ils sont d’origine française, syrienne, soudanaise, afghane, somalienne ou guinéenne. Étudiant, architecte, danseuse ou graphiste, ils participent à la vie de notre société, mais ont du mal à trouver un logement.
La RIVP, en association avec Caracol et ses partenaires Unity Cube et Habitat &Humanisme, met à leur disposition 23 logements de la résidence Jean-Jacques Rousseau (1er arrondissement) qui fera l’objet d’une réhabilitation dans un an.

La démarche est inspirée des modèles proposés depuis plusieurs décennies par les coopératives d’habitat participatif dans des pays voisins comme la Suisse ou l’Allemagne. Elle est centrée sur des loyers bas, une participation des habitants aux aménagements et à la programmation du lieu, l’adhésion aux valeurs sociales et écologiques du projet et une autonomie forte dans la gestion courante du lieu.

« Nous avons été séduits par ce projet et en lien avec la Ville de Paris, nous avons décidé de le soutenir en favorisant l’occupation temporaire d’un immeuble qui sera prochainement réhabilité. Ce dispositif vertueux s’est en effet très largement développé à Paris et permet à de nombreux acteurs et associations comme Caracol de bénéficier d’espaces à des prix plus avantageux. Et en tant que bailleur social, la RIVP se réjouit de participer à un programme qui favorise la mixité, l’accueil et l’accompagnement de réfugiés et de personnes de nationalité française réunis dans le cadre d’un projet de vie commun » s’est félicité David Belliard.

La RIVP poursuit son rôle d’acteur social de 1er plan

Cette colocation temporaire est fondée sur des principes d’ouverture et de partage (de compétences, notamment : certains locataires vont participer à des travaux de rénovation, dans les appartements et les parties communes du bâtiment) dans le respect de chacun. En plus d’une permanence, diverses actions sont prévues pour échanger et faire se rencontrer tous les habitants de l’immeuble. Des cours collectifs de yoga sont par exemple proposés aux résidents chaque lundi.
Cet accompagnement réalisé par les associations doit permettre aux colocataires de gagner en compétences et de se former.

Pour sécuriser au mieux la suite du parcours des habitants, notamment les plus vulnérables, Caracol et les associations partenaires les accompagnes et s’engages à faire 3 propositions d’habitat, temporaire ou classique. 

Un projet collectif qui associe plusieurs directions de la RIVP :  la direction technique par le biais de l’agence mise en exploitation et du pôle innovation, la direction de la construction et la direction des politiques sociales.
Un test qui s’inscrit d’une part dans la lutte contre la tension immobilière à Paris et d’autre part qui favorise le vivre ensemble et l’apprentissage des règles de la vie en collectivité.

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