Directeur de patrimoine à la RIVP, Simon Molesin a participé cette semaine à une commission d’enquête du Sénat sur le thème de la rénovation énergétique du parc social.

Aux côtés d’Emmanuelle Cosse présidente de l’USH et d’Anne-Claire Mialot, directrice générale de l’ANRU, S. Molesin a pu présenter à la commission sénatoriale la politique menée par la RIVP en matière de réhabilitation de patrimoine, les enjeux spécifiques à la gestion de nos immeubles et les différentes stratégies adoptées par notre entreprise.

Replay de la commission d’enquête sur la rénovation énergétique du parc social. 

La RIVP a engagé un vaste programme de rénovation énergétique de ses immeubles qui s’inscrit dans son Plan Stratégique de Patrimoine qui prévoit 1,1 milliards d’euros d’investissement sur la période 2016-2025. Un des axes prioritaires de ce Plan Stratégique est la mise en œuvre d’opérations de réhabilitation, appelées Plan Climat. Ces opérations contribuent à la réduction des consommations énergétiques mais prévoient des programmes d’intervention plus larges qui visent également l’amélioration du confort d’été, l’adaptation des logements au vieillissement et au handicap, le renforcement de l’isolation phonique des logements etc.

Alors que le phénomène d’îlot de chaleur urbain est visible dans la ville de Paris, et plus généralement en France, la réglementation thermique traite principalement la question des consommations énergétiques en hiver, celle du confort d’été n’est que partiellement traitée et les niveaux d’exigence sont parfois insuffisants pour garantir un confort aux locataires. Face à cette problématique, la RIVP a engagé des travaux de recherche avec le CSTB pour améliorer la connaissance de ces phénomènes et testent différentes solutions. Cela se traduit notamment par la mise en place d’îlot de fraîcheur et des dispositifs de vitrage intégrant des lamelles pour limiter le réchauffement.

Au-delà de la nécessité de rénover nos bâtiments, nous souhaitons adapter nos projets immobiliers aux réalités d’aujourd’hui et de demain en érigeant l’acte de rénover, comme vecteur principal du développement immobilier. Alors que le patrimoine de la RIVP a 50 ans de moyenne d’âge, réfléchir à la deuxième voire la troisième vie des bâtiments est une priorité.