Un projet temporaire qui répond à un besoin grandissant d’espaces de travail abordables
En cette période de crise sanitaire, cette occupation temporaire permet d’offrir des solutions innovantes et à moindre coût à de jeunes acteurs économiques issus de secteurs très divers qui ne peuvent trouver de réponses à leurs besoins dans les offres traditionnelles de l’immobilier. La redevance d’occupation (charges comprises) s’élève pour des espaces d’ateliers-bureaux à 19€/m²/mois (11€ pour les locaux au sous-sol). Ce qui correspond au prix des charges, sans bénéfice attendu pour la coopérative. Elle couvre l’investissement initial (travaux de remise en état, aménagement des espaces communs), les fluides (eau, électricité, chauffage), internet, les charges maintenance du bâtiment et l’animation du projet.
Un nouvel exemple d’occupation temporaire
En 2019, la RIVP, aux côtés de nombreux partenaires, signait avec la Ville de Paris une charte en faveur du développement de l’occupation temporaire. Depuis de nombreuses années déjà, l’occupation temporaire s’est très largement développée à Paris et permet à de nombreux acteurs et associations, dont le modèle économique ne permet pas la location de locaux sur le marché de l’immobilier classique, de bénéficier d’espaces à des prix plus avantageux et ce, pour une durée limitée. Ce dispositif vertueux, car il mobilise des milliers de mètres carrés « gelés » plusieurs mois voire années le temps des études et des procédures administratives, est une réponse à de très nombreux défis : l’hébergement d’urgence, l’accueil de pratiques artistiques, écologiques et sociales, l’organisation d’événements festifs, la création artisanale, l’insertion… Ce nouveau projet s’inscrit pleinement dans l’esprit de cette charte et démontre que la RIVP met en œuvre ce dispositif dès que cela est possible.
Un projet soutien aux porteurs de projet artistiques, de la transition écologique et de l’action sociale
66 structures se sont installées depuis début avril 2021, autour de trois axes structurants du projet.
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la création : ce sont ainsi plus d’une trentaine d’artistes (plasticiens, photographes, illustrateurs, céramistes, spectacle vivant, musiciens), de créateurs textile ou bijouterie, designers, qui sont accueillis dans le lieu, ainsi que plusieurs médias culturels.
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le réemploi et l’upcycling : le projet accueille de nombreux acteurs de l’économie circulaire, notamment des artisans textiles, tapissiers ou menuisiers travaillant à partir de meubles, textiles et matières réemployés, une friperie solidaire, ainsi que des associations et des entreprises de l’économie sociale et solidaire œuvrant dans ce domaine.
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l’action sociale de proximité et le soutien aux plus précaires : le projet s’inscrit également dans un cadre de soutien à la jeunesse et aux habitants du Quartier Politique de la Ville (QPV) de la Porte de Vanves en accueillant plusieurs associations œuvrant pour resserrer les liens intergénérationnels comme l’association Les Parques qui travaille dans les QPV, ou Ressac Volontariat, ainsi que des jeunes associations comme Abajad, qui accompagne les personnes réfugiées vers l’apprentissage du français et l’insertion professionnelle.
Un lieu ressource pour les projets en soutien aux étudiants
Implanté à proximité directe d’une résidence étudiante et de plusieurs centres universitaires, le site, qui deviendra lui-même plus tard une résidence universitaire, se veut un espace d’accueil et de ressources au travers de divers services proposés par les structures occupantes. L’association Co’p1 – Solidarités Étudiantes, organise notamment une distribution alimentaire et de produits de première nécessité hebdomadaire, le jeudi, destinée aux étudiants fortement impactés par la crise sanitaire.