Émetteur de gaz à effet de serre, le secteur du bâtiment mène de plus en plus d’actions pour limiter son impact environnemental. De son côté, la RIVP multiplie ses efforts tant dans le domaine de la construction que celui de la réhabilitation en recourant de plus à plus à des matériaux biosourcés (bois, béton de chanvre etc.). C’est pour aller encore plus dans son engagement et pour contribuer activement à relever ce défi climatique qui nous concerne tous que la RIVP a signé ce jeudi 5 novembre le PACTE Bois Biosourcés en Ile-de-France.

Afin d’atteindre l’objectif de la neutralité carbone a? horizon 2050, la Stratégie Nationale Bas Carbone prévoit la réduction de 49% de l’empreinte carbone du secteur du bâtiment en 2030, par rapport à 2015. Réponse imparable, les constructions en bois et matériaux biosourcés représentent jusqu’à 60% de gaz a? effet de serre en moins par rapport à des constructions en structure en béton, et les bâtiments continuent a? stocker le carbone pendant toute leur durée de vie. En Île-de-France, région qui concentre près de 30% des parts de marché du secteur du bâtiment en France, les plus grands aménageurs et maîtres d’ouvrage, dont la RIVP, s’engagent pour la construction durable en signant le PACTE Bois Biosourcés.  Porté par l’interprofession FIBois Île-de-France, qui fédère depuis 2004 les acteurs de la filière forêt-bois en Île-de-France, ce PACTE vise à ce que chaque signataire s’engage à réaliser jusqu’à 40% de sa production francilienne en bois et en biosourcés. Un acte fondateur qui invite tous les maîtres d’ouvrage, publics et privés, a? soutenir les filières franc?aises et à enclencher un véritable changement systémique dans le secteur de la construction.

Lorsqu’il est issu de filières gérées durablement, le bois a l’avantage de respecter les ressources naturelles, de minimiser les nuisances lors des chantiers, de limiter les rejets de carbone dans l’atmosphère et même d’en absorber. C’est pourquoi la RIVP opte de plus en plus pour des options de construction et de réhabilitation en bois et autres matériaux biosourcés. Comme le réemploi de matériaux, l’initiation aux éco-gestes, l’utilisation de matériaux à faible impact carbone doit nous permettre de diminuer notre empreinte en énergie » explique Serge Contat, directeur général. La RIVP a par ailleurs obtenu le 1er prix du concours « Immeubles à vivre en bois » décerné par l’association de développement Adivbois pour son projet de résidence d’hébergement en bois, situé à Porte de Vanves, destinée à accueillir des jeunes travailleurs en 2021.

Les constructions en bois de grandes qualités offrent des perspectives décisives pour permettre à une ville comme Paris de faire face aux grands enjeux avenir : qualité de l’air, diminution des nuisances de chantier avec beaucoup moins de bruit et de déchets, confort de l’habitat… etc. Les projets symbolisent aussi un nouvel écosystème solidaire et social, un démonstrateur des potentialités offertes par la construction bois et son cadre de vie, de l’agencement au design bois, pour répondre aux défis d’un 21e siècle plus vert.

Communiqué de presse Pacte FIBOISIDF – PDF 5,15Mo

 

 

Exemples d’opération bois.

Porte de Vanves (14e) – 1er prix concours « Immeubles à vivre en bois ».

La RIVP a obtenu le 1er prix du concours « Immeubles à vivre en bois » décerné par l’association de développement Adivbois pour son projet de résidence d’hébergement en bois, situé à Porte de Vanves, destinée à accueillir des jeunes travailleurs en 2021. Géré par notre filiale Hénéo, le projet tire partie des contraintes de ce site localisé sur la dalle au-dessus du boulevard périphérique en proposant un système de modules 3D.

Cette résidence universitaire est faite entièrement en bois.

La future résidence Porte de Vanves a reçu le prix Adivbois.

Relais Italie (13e) – Des modules en bois préfabriqués – projet réinventer Paris.

Situé à proximité immédiate de la Place d’Italie, le projet consiste en une restructuration complète de l’ancien conservatoire Maurice Ravel et sa surélévation par trois niveaux en modules bois préfabriqués totalement en usine et livrés déjà assemblés. Les 18 modules en triplex (16×3 m) sont construits hors site, dans des friches industrielles ne nécessitant aucun équipement ni outillage particulier, situées le plus près possible du site définitif, à Saint-Ouen l’Aumône (95). Cette méthodologie offre une meilleure maîtrise du bilan carbone de l’opération. Enfin, la simplification du process de construction a aussi permis de donner accès à l’emploi à une main-d’œuvre non qualifiée en insertion. Une fois restructuré, le Relais d’Italie accueillera, dans la partie surélevée des logements configurés en triplex destinés à des colocations étudiantes et dans la partie réhabilitée, un espace associatif culturel, un café-restaurant, des espaces de coworking et une terrasse commune végétalisée. Conçu par l’architecte Pablo Katz, le Relais d’Italie a été élaboré dans un cadre de concertation et de partenariat avec la Ville de Paris afin d’en permettre le fonctionnement cohérent conforme à l’objectif visé par le groupement lauréat.